Tristesse, colère et espérance
Nous voudrions dire notre espérance,
mais les paroles se serrent dans notre gorge.
Nous voudrions crier, mais aucun cri ne vient.
Nous voudrions aimer, mais seul le poids de notre peine et le bruit de nos larmes
témoignent que nous vivons encore.
Mais où es-tu Seigneur, et qui nous dit qu’avec nous Tu partages ce moment ?
Rien n’est plus possible que l’espoir, que payer le prix de cette espérance.
Je souhaite la paix. Cette paix doit prendre la place de la vie qui m’abandonne
– je ne sais plus qu’espérer d’autre, je ne sais plus rien de l’avenir qui m’attend
ni même s’il est un avenir.
Je désire quelqu’un sans connaître son nom : est-il ce que j’espère ?
Je ne sais, mais que la paix enfin illumine ma solitude.
Un autre texte que j'aime beaucoup mais que j'ai du mal à lire dans cette épreuve si dure :
L'amour ne disparaît jamais
L'amour ne disparaît jamais, la mort n'est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi.
Prie pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a
toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vie...
Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
Henri Scott.
Edit du samedi 6 février : l'enterrement aura lieu lundi 8 février à 14h30